lundi 1 novembre 2010

Mosaïques à Ravenne

Il est parfois difficile d'imaginer ce que certaines villes ont signifié quelques siècles plus tôt, lorsqu'on retrouve l'or et la pourpre de l'ancienne capitale de l'Empire romain d'Occident, puis capitale du royaume d'Italie d'Odoacre, puis capitale du royaume des Ostrogoths, n'ayant laissé leur empreinte que sous forme d'irisations de verre, d'expressions figées, d'yeux glacés. Au-delà des frontières historiques, cette place forte de l'urgence, de la fuite devant le danger, éveille chez moi un sentiment déjà éprouvé dans d'autres villes italiennes: l'impossibilité de tout voir, le besoin d'élargir à l'infini le temps du voyage ou du séjour, le temps de l'éblouissement et de la désillusion, des deux n'étant pas incompatibles, un vrai gâchis en somme. A propos de Ravenne, Borges avait  décrit dans "Le Guerrier et la Captive", le ravissement de Drotctulft, qui ressemble à un syndrome de Stendhal particulièrement foudroyant : " Aucune de ces œuvres, je le sais, ne l’impressionne par sa beauté ; elles le touchent comme aujourd’hui nous toucherait une machine complexe dont nous ignorons la destination, mais dans le dessin de laquelle on devine une intelligence immortelle.Peut-être lui suffit-il de voir une seule arche, avec une inscription incompréhensible en éternelles lettres romaines.Brusquement,cette révélation l’éblouit et le transforme". Drotctulft le guerrier longobard abandonnera les siens afin de combattre du côté de Ravenne ; les signes incompréhensibles valaient peut-être "toutes les fondrières de la Germanie".






vendredi 27 août 2010

Pasear en Roma (II). Perspectivas vaticanas

















Pasear en Roma

Pasear en Roma a principios de agosto es una experiencia singular. Acostumbrada como estoy a recorrer a pié las pequeñas ciudades de Toscana, el verano romano es para mí excesivamente incómodo, sobre todo a causa del constante tráfico en todo el centro de la ciudad, sumado al calor y a las distancias. Aquí todo se muestra superlativo, tanto la antiguëdad como la belleza. El Museo Vaticano forma parte de los indispensables, con el Foro y la villa Borghese, no solamente para los aficionados al arte y a la historia con mayúsculas, sino para los que buscan simplemente la sombra, algo de frescor, pero no de silencio, porque los turistas forman multitudes en todos los lugares célebres, con las inevitables colas. Por esta razón, es mejor reservar anticipadamente la entrada a los lugares de pago, como los museos. Los precios romanos son variables, los servicios son caros, como en todas las grandes ciudades italianas y europeas en general, pero a veces pueden produirse sorpresas agradables, como el módico precio de los taxis o los hoteles con tarifas razonables

Imágenes de la Plaza de San Pedro, Ciudad des Vaticano

.



Perseo


El emperador Adriano


El techo como puerta abierta



Mapa del territorio de antaño


Proyectos de crucero


Soledad del museo vacío


Angel de Rafael


dimanche 4 juillet 2010

Quelques ports méditerranéens

Gênes
Savone

Tunis

La Valetta

Catane

dimanche 27 juin 2010

Windjammerparade [Kieler Woche]

Tout au Nord de l’Allemagne, la ville de Kiel accueille chaque année de nombreux bateaux de plaisance pour la Kieler Woche, le plus grand événement de voile au monde, qui vient de s’achever le 27 juin. La première « Semaine de Kiel » a eu lieu en 1882 ; à l’époque, il était question de concurrencer la « Semaine de Cowes » anglaise. Depuis cette date, un nombre croissant de bateaux (environ 2000 lors de la dernière édition) se donne rendez-vous pour des épreuves sportives, notamment la grande régate, ou pour la « Windjammerparade », qui concerne une centaine de voiliers traditionnels (des vieux gréements, mais aussi des bateaux contemporains comme l'hydroptère) évoluant dans le fjord de Kiel, un festival suivi par plus de 120.000 spectateurs, certains assis sur le sable. Le point d’eau de Kiel a également été utilisé pour des épreuves olympiques, en 1936 et 1972, tandis que des équipes nationales y testent aujourd’hui leurs navires. En dehors de la voile et du sport, les bateaux militaires sont également un centre d’intérêt à Kiel, ainsi que de nombreuses autres activités culturelles, comme des spectacles de théâtre et des concerts.


http://www.kieler-woche.de/

dimanche 20 juin 2010

Puesta de sol en Florencia


Esta es una de mis fotos favoritas, donde se ve el atardecer y la luz reflejada en la corriente del Arno, y que me deja una sensación de serenidad y de nostalgia. La foto fue realizada en primavera, la mejor estación para visitar esta parte de Italia. Vi a bastante gente tomando fotos a partir de este puente, aunque es menos concurrido que el Ponte Vecchio, porque no es peatonal.

Livres lus: Tous les bateaux du monde

De ses trois longs voyages à bord de différents navires commerciaux, l’amiral François Edmond Pâris ramena une quantité extraordinaire d’images (croquis, dessins, aquarelles) et de descriptions d’embarcations qui, à son époque, n’éveillaient qu’une vague curiosité. Les caractéristiques techniques de ces bateaux les rendaient pourtant singulièrement adaptables aux conditions climatiques et à l’usage auquel ils étaient destinés. Pâris publia en 1841 son Essai sur la construction navale des peuples extra-européens ou Collection des navires et pirogues construits par les habitants de l'Asie, de la Malaisie, du Grand Océan et de l'Amérique dessinés et mesurés pendant les voyages autour du monde de "l'Astrolabe", "la Favorite" et "l'Artemise". L’exposition que le Musée de la Marine a dédiée à l’œuvre de Pâris, nous fait découvrir, jusqu’au 19 septembre, les maquettes des bateaux, des films et des images extraites de l’Essai, dont le contenu sert de fil conducteur au catalogue. On y croise les badan et boutres arabes, les bateaux-souliers indiens ou les pirogues micronésiennes, connues sous le nom de « praos volants ». Tous les bateaux sont décrits avec une impressionnante abondance de détails concernant les modes de construction, les matériaux, l’utilisation, ainsi que les traditions qui se reflètent, par exemple, dans la décoration des proues, ce qui fait de Pâris un précurseur de l’ethnographie maritime.




Tous les bateaux du monde

Musée de la Marine

Eric Rieth, préfacé par Titouan Lamazou, Collectif

Glénat, 208 pages

Exposition :

http://www.musee-marine.fr/site/fr/EXPO-TOUS-BATEAUX-DU-MONDE

jeudi 17 juin 2010

El jardín de los simples de Florencia

El jardín de los simples (Giardino dei Semplice) es un parque de talla mediana, abierto al público, que descubrimos en Florencia alejándonos un tanto de los lugares turísticos invadidos por la multitud. Este jardín, que forma parte del Museo de historia natural de la Universidad de Florencia, es así uno del los más antiguos del mundo, junto con los de Pisa y Padua; fue creado en 1545, por el duque Cosme primero de Médicis y diseñado por Nicolò Tribolo, a quién se deben también los jardines de otras villas mediceas, y debía de ser un lugar dedicado al estudio de las plantas utilizadas en la farmacopea de aquella época.
Rodeado de muros, el trazado y la disposición de las avenidas recuerdan el esquema medieval y renacentista del jardín secreto, organizado en torno a una fuente central, rico en misterios y en símbolos. Actualmente, el jardín de los simples ofrece, en particular, una colección de rosales muy bonita, colecciones de cítricos, de palmeras de invernadero y de orquídeas, de plantas medicinales exóticas o de esencias antiguas casi extinguidas, que forman parte de las aproximadamente 9000 especies vegetales que se conservan allí. La entrada es previo pago, pero la tranquilidad y la belleza del lugar valen ciertamente la pena, como ocurre a menudo con los museos llenos de vida.

http://www.horti.unimore.it/cd/firenze/obfi_home.html


 

 

mardi 15 juin 2010

Jardin des simples

Le jardin des simples (Giardino dei Semplice) est un parc de dimensions moyennes, ouvert au public, que l’on découvre à Florence en s’éloignant quelque peu des lieux touristiques des plus hantés par les foules. Ce jardin, qui fait partie du Musée d’histoire naturelle de l’Université de Florence, est cependant l’un des plus anciens du monde, avec ceux de Pise et Padoue ; il a été crée en 1545, par le duc Cosme Ier de Médicis et dessiné par Nicolò Tribolo, à qui l’on doit aussi les jardins d’autres villas médicéennes, et devait être un lieu dédié à l’étude des plantes utilisées dans la pharmacopée de l’époque.


Entouré de murs, le dessin et la disposition des allées rappellent le schéma médiéval et renaissant du jardin secret, organisé autour d’une fontaine centrale, riche en mystères et en symboles. Actuellement, le jardin des simples offre notamment une très belle collection de rosiers, des collections d’agrumes, des palmiers en serre et des orchidées, des plantes médicinales exotiques ou des essences quasiment disparues, faisant partie des quelque 9000 espèces végétales qui y sont conservées. L’accès est payant, mais le calme et la beauté du lieu en valent certainement la peine, comme c’est souvent le cas pour les musées vivants.

 http://www.horti.unimore.it/cd/firenze/obfi_home.html










Photos: I. A.